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Attention, une reprise peut en cacher une autre…


Jean-François LEGARET et Catherine DUMAS
Jean-François LEGARET et Catherine DUMAS

Si nous n’y prenons collectivement garde, plusieurs contretemps pourraient venir contrarier la volonté de Paris et des acteurs de son rayonnement international de faire à nouveau - et rapidement - briller la capitale de mille feux.


D’abord, la reprise épidémique liée au variant delta pourrait compliquer la reprise économique dans la région capitale, la plus impactée par la crise sanitaire du fait de la structure de son économie, tout particulièrement tributaire de l’international et de l’événementiel.


Ensuite, certains signaux faibles annonciateurs de difficultés sociales - à l’instar de la récente et inacceptable dégradation de La Samaritaine par une organisation altermondialiste - pourraient nuire à la réputation et l’attractivité d’un territoire qui porte encore les stigmates cumulés d’années ante-Covid troublées, avec les gilets jaunes (2018) puis les grèves (2019).


Enfin, l’entrée en vigueur de nouvelles mesures restrictives de la circulation pourraient encore emboliser la mobilité dans l’aire urbaine parisienne, une mobilité factrice d’échanges qui sont pourtant la raison d’être et l’un des enjeux majeurs de la vie collective et quotidienne d’une grande zone urbaine.


Si le climat parisien est propice à la reprise de l’activité économique et touristique, la météo locale est donc orageuse. Heureusement, la probabilité de ces menaces n’est pas une fatalité ! Toute crise est à la fois une cassure et un passage vers quelque chose d’autre, nouvel équilibre ou chaos. Soyons prudents en empruntant ce passage. D’autant qu’une prime bénéficie souvent aux pays qui rebondissent les premiers sur la scène internationale en sortie de crise…


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